A venir

C'est la reprise pour nos ateliers de théâtre ! Pour nos dix groupes... peut-être onze prochainement... Avec quelques modifications d'horaires, le mercredi et le vendredi. Renseignez-vous en téléphonant au siège de l'association.

Déjà on réfléchit à un stage exceptionnel durant les vacances d'octobre. Qui serait consacré à la Comedia del Arte, avec confection de costumes et de masques.

La Fête du Jeu de la Bretagne, toujours organisée par nous, aura lieu le samedi 5 novembre. Le thème retenu cette année est "le temps".

Et pourquoi ne pas prévoir dès à présent un p'tit tour dans le sud, à Saint-Pierre ? Le Festival Samain 2016 aura lieu du 23 au 27 novembre. La troupe des comédiens adultes y jouera Les Acteurs de bonne foi, le samedi soir.
La troupe des ados d'Artistik de Muriel Payet-Herbaut y jouera également son Antigone.

A très bientôt !

vendredi 14 décembre 2012

Le douze douze deux-mille-douze

Mercredi dernier, nous étions le douze douze deux-mille-douze. Funeste date, évoquée par les Centuries de Nostradamus et par le calendrier ésotérique de Malcolm de Chazal.

A la P'tite Scène, nous nous étions préparés depuis des mois. Précautionneux, nous avions confectionné et testé des systèmes de protection individuels capables de disperser les mauvaises ondes envoyées du cosmos. Les pires des mauvais UV, les UVz !

L'équipe de direction de La P'tite Scène essayant les casques de protection anti-UVz

Tout a bien fonctionné. Nous avons évité le pire de justesse, protégeant nos neurones, restant calfeutrés à la maison. Il a juste fallu retenir de force certains de nos adhérents qui, légèrement atteints, ont subitement eu envie de se rendre à La Douze, en Dordogne.

Mais les voyants et les voyantes n'avaient pas tout à fait tort. Depuis des lustres, ce jour était bien marqué par le destin. Dans la soirée, la famille Lebreton a pris l'avion pour quitter notre île, leurs amis et leur quartier de la Bretagne.
Pour eux, un cycle s'achève, de huit ans sous les tropiques. Leur avenir est désormais en métropole, à Nantes, patrie de Jules verne et de Royal de Luxe !

Ce n'est pas un tremblement de terre, pas la fin du monde, mais pour nous c'est un véritable séisme. La P'tite Scène ne sera plus comme avant, pour elle aussi la roue tourne...

Nous nous étions habitués à toujours recevoir un coup de main de Christophe, pour préparer une fête, construire un décor, fabriquer de petits meubles.

Partie du décor de la Fête du Jeu 2012 réalisé par Franck et Christophe

Les spectacles de juin à la salle Pierre Lagourgue ne seront plus pareils. Il va nous falloir remplacer nos plus talentueux accessoiristes. Qui nous fournira en parfait état de fonctionnement une machine à laver le temps ? Qui décrochera en douze secondes une bannière accrochée au mur ? On ne sait pas encore... Il va falloir organiser un casting !

Quelqu'un peut enlever la douzième pince-à-linge ? Je dois aller chercher la Machine !

Lors de la dernière réunion du Bureau de l'Association, il y a trois semaines, nous avions dit au revoir à notre secrétaire et membre fondatrice, Nathalie. Alors nous avons parlé d'avenir, de voyages, de déménagements, de nouvelle vie. Nous avons trinqué. Et, même si nous sommes rassurés, car nous savons que pour les Lebreton une nouvelle vie formidable commence en Bretagne (ou à ses portes) les adieux n'en sont pas moins difficiles aujourd'hui. Pour ceux qui restent dans la petite Bretagne dionysienne, un vide n'est pas près d'être comblé !

Nous avons assisté à la naissance d'un super super-acteur, Matéo. Nous espérons le revoir prochainement, lui et ses deux frères, Etienne et Joachim. Qui sait ? Peut-être à Avignon ou bien lors d'un séjour découverte des danses bretonnes à Auray ?

Super super-méchant en train de ruminer des super super-mauvaises actions

Le hasard nous avait réuni. On ne savait pas pourquoi. Maintenant il nous sépare. On se dit que c'est pas juste. Mais si désormais nous sommes séparés par douze mille kilomètres, ce n'est certainement pas pour toujours. Promis-juré-craché "si j'mens je suis muté en enfer", ces embrassades de la dernière fête, ces adieux qui donnent la larme à l'oeil, tout cela est un simple au revoir ! Nous nous reverrons. Nous vous inviterons. Vous nous inviterez. Nous nous retrouverons, forcément. Car si la vie est courte et le temps passe vite, la seule façon de faire face est de garder bonne mémoire !

A très bientôt, les Lebreton !

Une de nos pensées qui vous accompagnent là-bas !

vendredi 9 novembre 2012

Samedi, nous improvisâmes...


Ce samedi 3 novembre, à la salle de Grand Canal, nous improvisâmes...par équipes, en match d'impro.
C'était pour nos apprentis comédiens l'occasion de montrer à leurs parents et amis l'aisance qu'ils avaient acquise grâce aux ateliers d'improvisation animés brillamment et énergiquement par Thibault Soulier.

C'était aussi le moment pour nous de prendre momentanément congé de lui. Thibault, très demandé, très occupé au sein du groupe Spectatis n'a plus trop de temps à nous consacrer le samedi. Il était un digne remplaçant de Muriel Payet qui reprend du service auprès de La p'tite Scène samedi 9 novembre.
Nous sommes tristes de quitter Thibault, contents de retrouver Muriel... ainsi en est-il de la vie !

Voici le groupe La parole à l'oeuvre...

Une forêt danse

Les votes les plus disputés furent ceux concernant les deux équipes de 8-10 ans, les Zinzins de l'espace et les Bidochons au travail... d'autant que les plus jeunes ont bien sûr donné leur avis. Pour éviter tout recours ultérieurs devant les tribunaux, deux adjoints compteurs de voix assermentés ont dû être embauchés sur place.

Poing ou Paume... avez-vous vraiment une préférence ?

Les plus grands ont soigné leur prestation, mais aussi et surtout leur entrée en scène. Il y a un âge où le paraître est particulièrement important... 

Les Tagada ramènent leur fraise !


Merci Thibault pour ces bons moments passés ensemble les samedis, les jeunes ont beaucoup apprécié ton dynamisme ; à bientôt, c'est promis, pour un stage d'impro pendant les vacances de mars ou de mai.


Hu La Hup Bar Ba Truc !

jeudi 18 octobre 2012

Apéro vert de limace et orange de citrouille

L'atelier Modelage s'est terminé mardi midi avec une mini-exposition de toutes les oeuvres produites au cours de la semaine de vacances.
Le jour précédent avait été consacré à la peinture. Il fallait badigeonner les "biscuits" - on appelle ainsi les statuettes déjà cuites - de plusieurs couches d'engobes - sorte de peinture à base d'argile qui peut prendre un aspect mat ou bien brillant si on met suffisamment de couches.

Nathalie aime beaucoup le CN 503 Neon Chartreuse de Duncan. Mais le CN 162 Vert hiver vif n'est pas non plus. De même que le CN 103 Bruyère foncé.
Pour que la peinture prenne sa coloration définitive, pas du tout celle qui apparaît quand on peint le biscuit, il faut monter le four à plus de 1000°. Et dire qu'en août les employés de Roissy nous ont interdit de mettre ces engobes dans notre valise en raison du principe de précaution ! Bon, oublions cette fâcheuse histoire ancienne...

La gentille sorcière de Titouan

La méchante sorcière de notre présidente

Les enfants ont présenté leur sorcière, précisant ses goûts et coutumes. Ce que mange l'une, ce que fait l'autre pour avoir de beaux ongles crochus. Pourquoi l'une a un chat qui a perdu son oreille, quand l'autre a rencontré une licorne. Où l'une a acheté son beau chapeau, que fait l'autre de son balai quand elle en a marre de sillonner les cieux.

Contre le mur de basalte du collège

On a terminé cette belle matinée par un concours de légumes : à qui termine en premier son assiette de carottes ou son mini concombre. Puis la lecture, par nos comédiens en herbe, de quelques poésies, la chanson de Jacques Charpentreau (La soupe de la sorcière, "Dans son chaudron la sorcière/ Avait mis quatre vipères/ Quatre crapauds pustuleux/ Quatre poils de barbe-bleue/ Quatre rats, quatre souris/ Quatre cruches d’eau croupies...") et un extrait de Macbeth acte IV, scène 1, en anglais - siouplé - ainsi que sa traduction en français.

Double, double toil and trouble ; Fire burn, and cauldron bubble.

vendredi 12 octobre 2012

La P'tite Scène au festival Tam-Tam

Jeudi 11 octobre 2012.
A boucan-Canot les requins commencent à avoir la dalle : cela fait deux jours qu'on a hissé le drapeau rouge faisant fuir les casse-croûte de l'océan. Sur le bord de la quatre-voies, les affiches du Salon du Livre Jeunesse n'ont pas encore été enlevées : la nostalgie s'empare de notre âme.

Dans le bus qui nous transporte vers Saint-Paul, Elsa a la pêche. Elle aura d'ailleurs la pêche durant toute la journée. Basile demande des smarties... il n'en a pas eu ! Tout le monde veut des smarties. Lune aimerait toucher les feuilles des arbres... pourquoi pas le bleu du ciel ?

Arrivés à LESPAS Culturel Leconte de Lisle l'exposition "Poupées-tableaux" de Martha Roméro nous accueille. Comme on a un peu de temps et que les oeuvres sont superbes, on admire. Une petite troupe de critiques décide de mettre des notes. Ce n'est sans doute pas une très bonne idée mais comme aucune note n'est en dessous de 8 - sur 10, bien sûr - l'artiste peut être rassurée.



Trois spectacles pour cette journée découverte : "Hip Hope Hero" de la compagnie sud-africaine Moving Hands Theatre ; "La Muerte de don Cristobal" par Paz Tatay, manipulation, et Alice Behague, musique et bruitage ; "Oh Boy !" d'après le roman de Marie-Aude Murail, interprété par le mulhousien Lionel Lingerser.


Le programme dans son intégralité :
http://www.tamtam.re/2012/fichiers/uploads/documents/programme_tamtam_2012.pdf
Pour en savoir un peu plus sur Lionel :
http://isundgau.over-blog.com/pages/Lionel_Lingelser_comedien-2875770.html

Lors d'une pose, on a largement de temps de jouer à "Un, deux, trois, soleil" et à "Jacques a dit".



Vous savez quoi ? Armance a retrouvé son portable. Inutile de continuer à le chercher sur la plage de Saint-Paul, dans le sable noir, au milieu des paquets de cigarettes et des bouteilles en verre ou en plastique que les gens laissent derrière eux comme si tout cela allait germer et pousser.

C'est décidé, l'année prochaine on reviendra voir les marionnettes !

P.S. La véritable P'tite Scène décline toute responsabilité pour l'annonce passée dans le n° 3 du Journal du Festival et elle ne paiera donc pas la récompense promise :
http://www.tamtam.re/2012/fichiers/uploads/documents/journal/TAMTAM-N03.pdf
Franck aimerait savoir qui possède un chiot boxer mâle. Vous pouvez me répondre, je transmettrai.
http://www.tamtam.re/2012/fichiers/uploads/documents/journal/TAMTAM-N02.pdf

mercredi 10 octobre 2012

En salle 207

Alors que les flamboyants déplumés laissent pendre lamentablement leurs gousses, que les bougainvilliers fourbissent leurs épines, que la mer calme abrite ses cétacés placides, octobre s'installe sur La Réunion.

Et la P'tite Scène investit le Collège Emile Hugot pour son premier atelier modelage, animé par Florence Lafleur. Sur le thème de la sorcière !
Tout part d'un bloc de glaise qu'il faut pétrir, malaxer, découper, façonner, silhouetter, creuser. Mais rien ne peut se faire sans un peu d'imagination et de talent ! Ecouter une histoire, comme l'histoire de la sorcière et du commissaire des Contes de la folie Méricourt de Pierre Gripari, découvrir Baba Yaga et sa maison à patte de poules... cela stimule. 



C'est en modelant qu'on apprend à modeler. N'oublions pas de bien mouiller les mains et de pétrir pour enlever les bulles d'air. Si la glaise n'est pas bien pétrie, elle va se fendiller en séchant ! C'est sa manière de prostester contre les fainéants.


Pour les détails, comme les pieds et les bras, les nez et les oreilles rajoutés au corps, une opération s'impose. On colle à la barbotine la pièce rapportée. On appuie bien fort. Et on lisse les bords. On rajoute parfois un peu de terre pour renforcer les articulations. 
De bon matin, certains, hélas, confondent la barbotine et le chocolat au lait !


En deux jours de travail une multitude de personnages fantastiques et d'éléments de décor (citrouilles, chapeaux pointus, ossements, chauve-souris, paniers, balais) ont été produits. Après deux ou trois jours de séchage, il faudra les passer au four, à 1000 ° !


En attendant, les enfants ont déjà commencé à faire le décor pour abriter leur sorcière. Cela ne se voit pas sur la photo, mais nous ne forçons pas les enfants à n'utiliser que l'orange. Toutes les couleurs et tous les mélanges sont possibles !


Trois jours de boulot intense se sont déjà écoulés. On recommence la semaine prochaine sur deux autres jours pour peindre les sorcières avec les engobes. D'ici là les pièces auront eu le temps de sécher et seront toutes passées au four.


dimanche 7 octobre 2012

Trois scènes pour nos cinq rounds

Hier, samedi 6 octobre, La P'tite Scène a joué les premières représentations de ses "Pensées jantées et déjantées" au Salon du Livre Jeunesse du Port.

Sautant de scène en scène tel le margouillat pourchassé par son rival, nous avons testé diverses dispositions scéniques, divers trous de mémoire, diverses techniques vocales, divers mimes et diverses révérences synchronisées. Tout cela dans le seul but de faire comprendre les pensées de Pierre Dac, Blaise Pascal et Franck Prévot à un public sortant tout juste de sa fièvre acheteuse et dédicaceuse.

Stand de la Médiathèque de Saint-Denis
« Errare humanum est », d'accord ! Mais j'ajouterai : « errare humanum ouest », parce qu'il est honteusement discriminatoire de privilégier un point cardinal plutôt qu'un autre.

Hall 2 des Spectacles
Les Mongols fiers chevauchent le vent des steppes.

Salle Verte N° 5
MC Lune lève les bras :
Bravo, bravo à tous, bravo aussi à nos auteurs,
et terminons ce match au sommet par une salve de pensées...
MC Soleil :
... dans le plus terrible des brouhahas d'inanités sonores qu'un gosier humain puisse produire !

Rendez-vous au Salon du Livre Jeunesse cet après-midi, dimanche 7 octobre, 14 heures, pour notre dernière représentation, en compagnie de Franck Prévot.
Merci mille fois à lui, pour ses belles pensées sauvages et pas très sages, pour le soutien qu'il nous a apporté et la gentillesse qu'il a manifestée !

mercredi 3 octobre 2012

Inspirez, expirez...

Durant tout le mois de septembre, nos trois groupes de théâtre ont été pris en charge par Thibault Soulié. Ils ont visiblement bien progressé.

Pour les petits, il s'agit moins d'apprendre à jouer - car tous sont des comédiens dans l'âme - que de développer des compétences comme être attentif à son voisin, adopter une démarche, contrôler son imagination.
Témoignage d'Alix :
"On a lancé des messages, des faux avec les mains. C'est super. On fait comme ça (une main claque l'autre et se dirige vers la droite). On a fait des marionnettes. Le marionnettiste fait bouger doucement les bras ou les jambes, parfois la bouche de ses marionnettes.
Et le ballon, c'était bien ! Prenant un ballon qui n'existe pas, on peut l'étirer, le tordre, en faisant une forme dans l'air. Moi j'ai fait ça (là il faut imaginer deux bras qui enserrent une grosse baudruche, la pressent, la réduisent et finalement une petite main qui tend un petit pois à son voisin).
Une autre fois Thibault a choisi un animal. Comme un serpent qui vend des lunettes ou bien un chat qui est en train de se noyer. A partir de ça, on invente toute une histoire.
Une fois le thème, c'était le marché. On est une statue, puis Thibault dit "action" et alors on s'anime et avec les autres il faut faire vivre le marché.
Sinon, on a joué au chat et à la petite souris. Mais moi j'ai pas fait car personne ne voulait faire le chat avec moi."

Difficile apprentissage que celui du métier d'acteur !

Pour les moyens et les plus grands, les exercices se poursuivent en travail de groupe, pour aboutir à la création de petites scènes.

Voici par exemple une histoire prise sur le vif.




Quizz des vacances. S'agit-il du mime d'un cours de philosophie, d'une saynète racontant un entretien d'embauche ou d'une histoire de photographe n'arrivant pas à prendre sa photo ?

jeudi 27 septembre 2012

Demandez le programme du 6 octobre !!!


Programme officiel du samedi 6 octobre, cinquième Salon du Livre Jeunesse du Port

Les spectacles

10 h Théâtre : Pensées jantées et déjantées, d’après les livres de Franck Prévot, par La P'tite Scène, C'est nous ! Réunion. Tout public. Stand de la Médiathèque de Saint-Denis
10h30, Conte Tralala de et par Isabelle Hoarau. Tout public. Halle 2
11h Boumi, bébé d’ailleurs par La p’tite scène qui bouge, Mayotte. C'est pas nous. Eux, ils bougent encore... Tout public. Halle 2
11h30 Théâtre : Pensées jantées et déjantées, d’après les livres de Franck Prévot, par La petite scène, Réunion. C'est re-nous !Tout public. Halle 2
14h Zolo M'lamo par La p’tite scène qui bouge, Mayotte. Décidément, ils bougent toujours ! Tout public. Salle verte
Lecture scénique : Vacances de rêve d’Isabelle Hoarau et Un rêve à la mer de Joëlle Ecormier par lélèktèrpéi. Pour adultes et adolescents. Halle 2
14h30 Ateliers théâtre avec Isabelle Zaza : création et présentation de scénettes d’après des textes d’auteurs présents sur le Salon. 1h30 pour les 6-9 ans  Salle verte
15h l’Ensemble Polyphonia* de Saint-André. Tout public. Halle 2
16h BD concert : Les larmes de l’assassin Le BD concert est un spectacle multidisciplinaire avec sur scène Mounawar.  Il accompagne en direct la projection sur grand écran des images de l’album de Thierry Murat. Pour adultes et adolescents. Halle 2
17h30 Musique : Les 3 B en concert. Atelier live MIZIC du TCO, Trois Bassins. Tout public. Halle 2

Les dédicaces

C'est trop long pour tout reprendre, il y a vraiment trop de monde... allez donc voir ici :

Les expositions

Originaux d’ illustrations de plusieurs albums pour la jeunesse, dont :
  • Paradiso de Carole Chaix (Editions L’Edune). Texte de Franck Prévot. Une belle histoire d’amour magnifiquement mise en scène par Carole Chaix. A la fois illustratrice, sculptrice et peintre, Carole Chaix aime concevoir et fabriquer des images dans tous les sens, du plat au volume.
  • Comptines polyglottes d’Aurélia Moynot (Editions Epsilon). A partir d’une centaine de mots d’origine étrangère, on joue avec chaque lettre de l’alphabet, sous l’œil attentif d’une petite grenouille parfois bien cachée! Les illustrations d’Aurélia Moynot sont traitées à l’acrylique
Les ateliers

Marie Lopez (de l’association Piton des Z’arts) et Nadia Charles initient les élèves à l’illustration
Natsuki Kawasaki et l’association Aïki Mushindo pour la calligraphie japonaise
Lijia Berger pour la calligraphie chinoise
Nadia Akhoun pour la calligraphie latine
Edwige Ringassamy pour la calligraphie indienne
Gérald Vellaye pour la calligraphie tamoule
Chrystèle Técher pour la reliure
Claude Guillon et l’association La Fé La Di animent un atelier de haïkus

A 18 h, à l'heure de monter dans le bus, on sera bien fatigué. Et donc, durant le trajet retour, on pourra lire tranquillement les belles aventures des Chevaliers d'Emeraude sur le chemin qui nous ramènera à la Bretagne !

mardi 18 septembre 2012

Message à caractère politique



  • Vivre : la liberté, le risque, la solidarité
  • Les malentendus de l'ultralibéralisme
  • Les principes fondateurs de la solidarité
Voici les trois points constituant le programme de la conférence qu'Henri Pena-Ruiz tiendra mercredi 26 septembre à l'Université de Sainte-Clotilde, amphithéâtre Thérésien Cadet, à partir de 18 heures.

Ce matin, après avoir déposé ma fille au collège - eh oui, pour lui éviter de prendre le bus je l'emmène en voiture tous les matins - j'ai vu au-dessus de la Bretagne un magnifique arc-en-ciel. Il y avait un petit bonhomme qui marchait, un sachet plastique rose sur la tête. Plus loin, un chien errant manquait de se faire écraser.
Notre quotidien est ainsi fait de petits riens qui peuvent nous étonner ou nous ravir. Mais nous avons tendance à être blasés. Parce que nous passons vite de l'une à l'autre, les choses nous engluent dans leur trame, celle de l'ordinaire, du déjà vu et du "rien de bien nouveau".
Un chien errant, pas encore adopté, qui ne le sera jamais ? Un petit monsieur qui a oublié son parapluie ou qui fait avec les moyens du bord ?
Des balais essui-glace récemment achetés qui barbouillent déjà le pare-brise, mais n'y a-t-il plus de place pour la qualité dans notre univers marchand ? Et faudra-t-il un jour payer pour avoir le droit de voir un arc-en-ciel ?
Une cannette en aluminium lancée sur la chaussée par un individu sans manières. Celui-ci est-il plus ou moins inconséquent que moi qui gaspille du pétrole pour emmener ma fille au collège ?

Tous ceux qui se posent parfois ce genre de questions ne sont pas définitivement perdus pour la philosophie. Car la question des valeurs reste ouverte. Et bien d'autres encore ! Sans doute, comme le dit Henri Pena-Ruiz, pour nous tous qui ne croyons plus à grand chose mais ne cessons de réfléchir à ce qui arrive autour de nous, le monde n'est pas encore désenchanté.

Faire partie d'une association qui ne serait rien sans l'engagement bénévole des uns et des autres, c'est une manière de lutter contre le conformisme ambiant et la médiocrité d'un mode de vie uniquement basé sur la consommation. Perdrons-nous notre temps en allant nous asseoir sur les bancs de la Fac de Sainte-Clotilde. Rien n'est moins sûr... Allons donc en nombre à la conférence de l'auteur de ces beaux livres,  La Solidarité, le coeur qui pense (2011) ou bien La Solidarité une urgence de toujours (2010).



Un avant-goût de l'intervention du philosophe sur le site de la MAIF, avec la présentation de la conférence :
La solidarité, une urgence de toujours
Et, pour compléter, "Qu'est-ce que la solidarité ?", "Est-elle encore nécessaire ?", "A-t-elle sa place à l'école ? ", trois réponses rapides :
Trois questions à... Henri Pena-Ruiz

Maintenant, pour ceux qui n'en ont jamais assez, quelques liens supplémentaires. D'abord - "à tout seigneur, tout honneur" - des bouquins de Pena-Ruiz :

Une présentation du livre Dieu et Marianne (1999)



Une des Découvertes Gallimard qui vaut le détour, L'Histoire de la laïcité (2005)



Et la présentation d'un autre titre pas ennuyeux du tout, pour jeune et moins jeune, Le Roman du monde (2007), sur le site des professeurs de philosophie de l'île de La Réunion :
 http://philosophie.ac-reunion.fr/articles.php?lng=fr&pg=94

Ensuite, pour les un peu plus pressés qui risquent de ne pas trouver dans les librairies de l'île, une petite sélection de courtes vidéos disponibles sur la toile, par exemple sur Le grand inventaire :

- Qu'est-ce que l'école, "c'est très simple..."
http://www.dailymotion.com/video/xpo2xo_ecole-henri-pena-ruiz_news

- L'émancipation ! "le moment où le pater familias dit au jeune homme te emancipio..."
http://www.dailymotion.com/video/xpo6ux_emancipation-henri-pena-ruiz_news 

- Le racisme ? "Je crois que le racisme est une objection, pas une opinion..."
http://www.dailymotion.com/video/xpjvw6_racisme-henri-pena-ruiz_news

Voilà donc de quoi phosphorer. Comme la conférence de mercredi soir est suivie d'un débat, on peut toujours préparer à l'avance ses questions ! Quel zèle ce serait ! A mercredi, pour découvrir ensemble l'orateur, voire lui serrer la louche...





lundi 17 septembre 2012

Une superbe affiche !

Quoi ce n'est pas une superbe affiche ? Mais si, d'ailleurs on vous laisse juger par vous même !
Et n'hésitez pas à faire un détour par Saint-Leu mercredi soir, le 19 septembre prochain !


dimanche 9 septembre 2012

Un discours inoubliable !

Samedi dernier, nous nous sommes retrouvés à la Bibliothèque de la Bretagne pour la remise des prix du concours littéraire, autour  - dans l'ordre ou le désordre - d'une part, du jury composé de Florence Lafleur (présidente), Frédérique Clain et Jacques Dumora ; d'autre part, des beaux textes qui ont été lus à cette occasion ; enfin, du buffet qui a suivi la remise des récompenses.

Pour commencer, l'initiateur du concours, votre humble serviteur, a eu l'honneur de prononcer son "Beau et grand discours", préparé depuis de longues semaines, en secret, avec presque autant de précaution qu'un livre de J.K. Rawlins.


Notez le silence religieux et la concentration sans faille du public !

Dans un suspense à couper au couteau, le jury a annoncé son palmarès, catégorie par catégorie. A quelques exceptions près, les heureux gagnants étaient présents. Ils ont accepté de bon coeur de nous lire leur oeuvre. Applaudissements à l'appui !

Sept gagnants sur neuf ! Enfin, presque...

Les petits personnages de Florence Lafleur ont donc trouvé de nouveaux propriétaires, s'apprêtant à vivre une nouvelle vie. Le petit chat et son chaperon rouge poursuivront peut-être leur dialogue sur une table de chevet. La baigneuse sur sa serviette servira peut-être de cendrier ou de vide-poches. Les trois elfes des bois concurrenceront peut-être une troupe de nains de jardins dans les hauts de la Bretagne...

Rendez-vous a été pris pour le prochain concours littéraire du quartier, toujours en collaboration avec la Bibliothèque et le soutien précieux de l'AJADE. Concours qui aura lieu l'année prochaine. En attendant, affutez vos plumes, faites des réserves de papier de brouillon. Pour ma part, je pense déjà à un autre discours mémorable.


Ciao à bientôt !


mardi 28 août 2012

Remise des prix du concours littéraire

Notre concours littéraire des vacances est officiellement clos depuis le 18 août. Depuis, le jury s'est réuni pour faire le point, découvrir tous les textes et attribuer ses prix et mentions.

Cela n'est pas facile ! Pour aucune des trois catégories, primaire, collège et tout public ! Une trentaine d'écrivains en herbe nous ont rendu un texte. Il s'agit de petits contes, de quelques poésies et récits d'aventure. Beaucoup d'humour, mais de la tendresse aussi... les oeuvres de Florence Lafleur ont incité les uns à parler de la nature, les autres à évoquer la vie quotidienne - une rencontre chez madame Georges - ou bien des évènements extraordinaires, comme un enlèvement par des extra-terrestres. Certains ont dessinés les oeuvres qui les ont inspirés. Bravo !


Merci à tous pour votre participation... Et plus particulièrement à l'AJADE, sous l'impulsion de Kathleen !

Mais il reste une dernière chose à faire. Découvrir les heureux gagnants...
Rendez-vous donc pour la remise des prix à la Bibliothèque de la Bretagne. La p'tite cérémonie aura lieu samedi 8 septembre, à partir de 14 h. Venez nous rejoindre, pour partager ce moment avec les membres du jury.

dimanche 26 août 2012

Dès potron-minet...

Hier, dès potron-minet, parents et enfants se sont retrouvés devant la salle municipale de Grand-Canal pour la rentrée théâtrale de La P'tite Scène.
Il y avait foule.
Le café, les boissons et les croissants n'ont pas été oubliés. Pas de vent, de pluie, de guêpes ou de moustiques. On a aperçu un paille-en-queue qui est passé dans le ciel de droite à gauche. Bref, les meilleurs auspices pour cette rentrée !

Rentrée sous le signe de la nouveauté, avec trois groupes inédits de seize marmailles, des horaires un peu changés et pour un peu plus de deux mois un nouveau professeur de théâtre, Thibault Soulier. Ce dernier nous a accueilli avec son sourire et sa bonne humeur communicative.
Thibault est spécialiste de l'improvisation... discipline qui s'apprend et se travaille au fil du temps, avec des techniques diverses destinées à mettre en confiance, à réagir avec spontanéité, à libérer la parole, la capacité d'expression présente en chacun d'entre nous.
Les séances suivent donc un ordre rigoureux : d'abord il faut débrancher le cerveau par des exercices où il s'agit de bouger, de parcourir l'espace, de domestiquer son énergie ; ensuite il s'agit de petites séquences dirigées d'expression ; enfin on peut passer à l'improvisation avec sa dose d'imprévus et de désordre.

Le Groupe 3, debout

Le Groupe 3, assis mais attentif (à une exception près)

Le Groupe 3, en action : "touche pas, c'est mon sandwich"

L'improvisation, c'est un sport. Un sport cérébral, mais ni comme les mots croisés ni comme la pétanque. Ni comme les sudokus, ni comme le poker ! Un sport du juste milieu entre la tension et la décontraction, entre la réflexion et l'émotion.
Faisons confiance aux enfants pour ne manquer ni de l'un ni de l'autre et pour arriver à contrôler l'un par l'autre.


Il est possible d'aller voir le site de la Ligue d'improvisation de La Réunion :

Le site n'est guère à jour, car les dernières informations datent de 2011. Mais à la rubrique Kosa i lé, on découvre trois ou quatre choses intéressantes, dont les fautes à ne pas commettre lors d'un match d'improvisation (cabotinage, cliché, décrochage...).

Une dernière chose avant de se quitter.
Pour le troisième groupe, il a été décidé que les parents devaient payer l'apéro s'ils arrivent en retard, à 13 heures, de plus de cinq minutes.

N.B. sur "potron-minet", un article intéressant :
http://www.francparler.com/syntagme.php?id=85

dimanche 19 août 2012

Des pensées déjantées


Sous la houlette de l'ADBEN de La Réunion (Association Des Bibliotécaires de l'Education Nationale), la cinquième édition du Salon du livre jeunesse aura lieu au Port, du 3 au 7 octobre 2012.

Lien vers le site de la Fédération des Salons et Fêtes du Livre Jeunesse :

Des auteurs péi et des invités (entre autres Christian Grenier) y accueilleront les visiteurs en quête de découvertes et de bonnes lectures adaptées à un public très jeune ou adolescent.

La P'tite Scène y fera un tour, histoire de se promener mais aussi de rencontrer un des auteurs avec qui des contacts épistolaires ont déjà été établis : Franck Prévot.
Cet écrivain est l'auteur de « pensées » comiques ou poétiques, qui peuvent faire sourire et réfléchir petits et grands.
Le Penseur de Rodin, avant son réveil par La P'tite Scène

Avec la fougue (et l'inconscience) qui nous caractérise, nous proposerons une adaptation théâtrale de quelques une de ces pensées et peut-être quelques morceaux de musique de nos Goûters musicaux. Certes, avec le peu de temps de préparation dont nous disposons, il ne s'agira peut-être que d'une première ébauche d'un spectacle à retravailler et à améliorer. Mais nous espérons pouvoir déjà mettre un petit grain de folie ou d'enthousiasme dans cette prestation !


Une facétie de Franck Prévot parmi mille

Au siège de l'association, chemin des Routiers, nous vous proposons de découvrir Franck Prévot un peu en avance.
Notre P'tite Bibliothèque dispose des ouvrages suivants :
Des Pensées sans compter, 2011, Editions l'Edune
Pensées sauvages pour enfants cultivés, 2009, Editions l'Edune
Wangari Maathai, la femme qui plante des millions d'arbres , illustré par Aurélia Fronty, 2011, Rue du Monde
Voleuse ! 2010, Editions Thierry Magnier
Paradiso, 2010, Editions l'Edune

Quatrième de couverture de Voleuse !

A la Médiathèque de Saint-Denis vous trouverez en outre :
Les Tortues de Bolilanga, 2009, Editions Thierry Magnier
Rien à voir, illustré par Stéphane Girel, 2007, Editions du Rouergue

Pour terminer, voici deux liens offerts aux curieux :
Un petit coup d'oeil aux éditions l'Edune :
Et un site dédié à Paradiso :


dimanche 3 juin 2012

Concours littéraire du quartier de la Bretagne

La P'tite Scène organise le premier concours littéraire de la Bretagne, ouvert du 18 juin au 18 août 2012.

Chacun et chacune, petits et grands, amateurs et novices sont invités à utiliser leur plume pour écrire un texte, inspiré par une des oeuvres de Florence Lafleur exposées à la bibliothèque de la Bretagne.
La forme est libre ; une poésie ou une petite chanson, un court récit ou une saynète, une fable ou un conte philosophique : tout est possible !

Il paraît que l'inscription est libre et gratuite.

Eh oui ! Chacun est libre de s'inscrire dans une des trois catégories, celle réservée aux élèves du primaire, celle réservée aux collégiens, celle ouverte à tous les écrivains. Pour chacune de ces catégories, une oeuvre originale a été extraite de l'atelier de Florence Lafleur...
Mais qu'est-ce qu'on gagne ? Le jury se réunira fin août pour décerner les prix. Il attribuera son prix pour récompenser son coup de coeur pour chaque catégorie. Le samedi 8 septembre les heureux gagnants recevront l'oeuvre qui a inspiré leur texte, lors d'une belle cérémonie où les textes seront lus en public.
Des lots de consolation seront tirés au sort et donnés aux personnes présentes.

Où voir les oeuvres ?
A la bibliothèque. Mais aussi sur ce blog. Voici l'oeuvre retenue pour les élèves du primaire :



Et maintenant, celle qui pourra inspirer les élèves des collèges de la Bretagne :


Et celle de la catégorie ouverte à toute personne, un trio de statuettes :


Bon... voilà qui est très inspirant. mais, est-ce qu'on a le droit de faire des fautes d'orthographe ou même d'écrire en SMS ?
Question piège ! Une seule réponse, chacun fait vraiment comme il veut. Il est possible d'écrire son texte à la bibliothèque et de le déposer immédiatement. Il est aussi possible de le rédiger à la maison, en prenant tout son temps. Il est même possible d'utiliser un dictionnaire ou de copier (un peu) sur son voisin ou de faire tourner les tables ! Tout est bon, si c'est pour la bonne cause : exprimer ce qu'on ressent et désire transmettre grâce à l'écriture.

L'inspiration qui vient

Une dernière précision. Les écrivains célèbres ou timides peuvent concourir en utilisant un pseudonyme.
Bonne chance à tous !