A venir

C'est la reprise pour nos ateliers de théâtre ! Pour nos dix groupes... peut-être onze prochainement... Avec quelques modifications d'horaires, le mercredi et le vendredi. Renseignez-vous en téléphonant au siège de l'association.

Déjà on réfléchit à un stage exceptionnel durant les vacances d'octobre. Qui serait consacré à la Comedia del Arte, avec confection de costumes et de masques.

La Fête du Jeu de la Bretagne, toujours organisée par nous, aura lieu le samedi 5 novembre. Le thème retenu cette année est "le temps".

Et pourquoi ne pas prévoir dès à présent un p'tit tour dans le sud, à Saint-Pierre ? Le Festival Samain 2016 aura lieu du 23 au 27 novembre. La troupe des comédiens adultes y jouera Les Acteurs de bonne foi, le samedi soir.
La troupe des ados d'Artistik de Muriel Payet-Herbaut y jouera également son Antigone.

A très bientôt !

dimanche 6 mars 2016

Happening à Alternatiba Péi

Les adultes de La P'tite Scène se sont pris pour des gosses, des gamins turbulents, des marmailles lakour !

Même pas peur !

Ils sont venus à la rencontre organisée par Alternatiba péi. Ils sont venus voir ce qui s'y passe, profiter de l'ambiance, eux mêmes très peace and love. Mais ils sont aussi venus à la rencontre saint-pierroise en clowns ! Armés de leur esprit zinzin, porteur de la contestation qui conteste même les bonnes idées qui ne servent qu'à se regarder le nombril...

C'était le 8 novembre dernier.

C'est par là...

Sur la photo du JIR on ne devine pas qu'il va pleuvoir

Dans les voitures qui, co-voiturage oblige, nous emmenaient vers la fête des pratiques alternatives et du partage des savoirs, on a revu les textes, discuté de l'apocalypse, décidé de rire malgré tout. Quand on s'appelle "La P'tite Scène" on ne va quand même pas aller à Alternatiba péi sans quelques idées pour pimenter le débat !
Le calendrier nous a aidé à avoir l'esprit décalé. La fête péi a été programmée, déprogrammée, envisagée sous d'autres lieux, puis reprogrammée en urgence au même endroit et à la même date ! Merci Saint-Pierre !
L'idée a tout de suite été de faire un "happening" (prononcez le "H", si ou plé). Après deux heures de délire cafouilleux, on a eu enfin une idée. Puis on a changé d'idée, amendé l'idée, et on a repris la première idée : un concours de promesses écologiques !
A Alternatiba péi, chaque comédien de La P'tite Scène portera ses promesses, poétiques ou loufoques, mêlant rêve et cauchemar, provocatrices.

Un happening à quatre voix ou à deux

On a pensé à questionner le public, à planter un arbre à promesses, à circuler dans la foule. Finalement le dispositif adopté a été plus sobre. Devant une peau de tigre, chacun sur son banc, bricolé et bariolé (recyclé de la première aventure de l'association au salon du livre jeunesse), a déclamé ses promesses comme des alexandrins !

Marcelle et son mari (Emilie et Cédric), le texte a pas l'air appris par coeur...

Il fallait vraiment une barrière pour protéger le public ?

Bon, pour être franc, il faut dire que quinze minutes avant le happening, on avait quand même un peu peur.
Un tout petit peu.
Allions-nous faire huer, expulser, tâcher de tomates trop mûres mais bio de chez bio ?

Presque. C'est donc un succès. Ou un demi succès. Finalement, on aurait pu se lâcher un peu plus ! Il y a même trois spectateurs qui ont applaudi à la fin de la première représentation. Il y a même un monsieur qui nous a demandé qui nous étions et qui voulait notre texte, à la fin de la seconde représentation.
On a vu Ratiba et ses deux enfants, Hervé et Maïté  de l'Entracte. Et promis-juré, on ne les a pas compté dans ceux qui ont applaudi !
Que dire de plus ? Que le ciel s'est mis de la partie... Les deux fois, il a attendu que ce soit notre tour pour lâcher ses cordes sur les malheureux acteurs. Il fallait être courageux pour rester et nous applaudir. L'art pousse aux sacrifices !

Le début de la gloire ?

On est repartis, contents.
On n'a pas pourfendu les méchants qui plantent des incinérateurs ou bétonnent la mer. On a quand même bu notre thé à la menthe sous tente bédouine car c'est pas tous les jours qu'on peut être roots si près de chez soi. On s'est dit que le conformisme ne passerait pas par nous.

No passaran !

On est repartis, en gova, comme à l'aller, en brûlant du diesel cancérigène totalement détaxé par la Région pour inciter les Réunionnais à s'en foutre plein les bronches.




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