Les braves dionysiens sont partis en bus de la Bretagne, conduits par Dany le conducteur et encadrés par nos deux vice-présidents. L'un comptait les membres, l'autre surveillait la liste des 37 participants. Et ça a été comme ça durant toute la journée. Résultat final, personne de perdu.
A 9 heures, après avoir bravé l'ire d'un vigile, le p'tit groupe a été accueilli par Muriel. Petite collation, avec corbeille de bananes pour faire le plein de vitamines. Il faisait déjà beau, mais un p'tit café n'aurait pas été de trop.
Les enfants ont été pris en charge par Marko de la Cie L'Aléa des Possibles. Belle démonstration de hip hop, pas toujours facile à suivre. Chacun a fait de son mieux pour garder le rythme et trouver le groove. pendant ce temps là les accompagnateurs discutaient politique ou parlaient du réchauffement climatique : aucun courageux n'a osé participer à l'atelier !
L'après-midi a été consacré aux spectacles. A l'Arrosoir, nous avons retrouvé Marko en compagnie des quatre autres danseurs de sa troupe pour leur spectacle Hafa'ka, acrobaties impressionnantes et danses au son des tambours ou des bâtons de pluie. (Marko est la pâle de l'hélico qui nous montre son dos.)
Quelques Têtes plates plus tard, avec les ciseaux de gaucher bien évidemment (we like to make the life more surrealistic), au milieu des carrousels imaginés par Aurélia Moynot, nous sommes partis assister à ça cartonne à Whashington sur la place de la poste. Plutôt pas mal... A l'endroit, c'est Tom et à l'envers, Anaïs.
Nous avions oublié nos p'tits coussins, et la sono gazouillait. Mais nous étions pris par l'esprit espiègle du spectacle. Dans dix jours, 10 kilos de moins, c'est sûr !
Une heure plus tard, le spectacle de danse urbaine devant la mairie a fait monter la pression. Sur le programme on lit "Instinct, Cie Yann Lheureux, (...) les interprètes livrent une partition urbaine pleine d'urgence. Leur obsession : revenir à l'organique, l'animal, l'instinct". Ce n'est pas exactement ce que j'ai vu. Les départs en flèche et les zigzags des danseurs, leurs mouvements fuyants ou agressifs, les dispositions géométriques et les longues stations, m'ont plutôt fait penser à une critique de la vie moderne trépidante ou à un hommage à l'art de la fuite.
Bon à chacun de se faire une idée sur le caractère organique de cette danse urbaine aux habits anarchiques. Quid de nos p'tits spectateurs ? Si certains ont été effrayés, nul n'a flanché au premier rang. Nous avons tout vu !
Sous le chapiteau du village du festival, nous avons pu gratter nos pieds avant d'assister à une démonstration de beat-box agrémentée de trois numéros de jonglerie ou d'acrobatie. Nous avons bien applaudi, quand il fallait et comme il fallait ! Notre vice-président a particulièrement apprécié la transformation en chien de l'acrobate. Et notre vice-présidente a particulièrement apprécié le mouvement perpétuel de la massue puis des massues glissant le long du corps du premier jongleur. A chacun de psychanalyser s'il le désire. Là pas de photo car les comédiens tiennent à leur droit à l'image (et redoutent sans doute les crépitements de flash durant le spectacle).
Un lien pour avoir une idée du spectacle déjanté :
http://www.quelquespartslesoar.com/index.php?option=com_content&task=view&id=706&Itemid=140
Voilà, il était 19 heures, et il ne restait plus qu'à retrouver Dany et rentrer à Saint-Denis !
Au revoir Muriel, et à l'année prochaine. C'est promis, craché, juré : nous participerons à la scène Amatèranlèr !
Merci au Tempo, aux bénévoles, à Muriel !
Et un dernier lien pour les curieux :
http://lepoulailler974.canalblog.com/
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